4 Septembre 2020
quant y a cet alternatif le père garde l'enfant un week end sur deux sinon le reste chez la maman EN SAVOIR PLUS >>>
En France, dans 90% des cas, le juge ne fait que valider les désirs des parents. Si la majorité des mères ont la résidence exclusive des enfants c'est que la majorité des pères ne veulent pas de leurs enfants.
Dans les 10% restants, quand les deux parents veulent la résidence de l'enfant, le juge accordait, avant la mise en place de la résidence alternée, dans 50% des cas, la résidence à la mère, et dans 50% la résidence au père. Il y avait un déséquilibre vis à vis de l'age des enfants : en cas d'enfants jeunes, la résidence allait plus à la mère, en cas d'ado, la résidence allait plus au père. Désormais le déséquilibre continue en faveur du père pour des ados, mais pour les enfants jeunes, la mère n'a plus la préférence, la résidence alternée est imposée.
Quand l'un des parents a la résidence exclusive de l'enfant, ils peuvent s'entendre sur les droits de l'autre parent. Quand ils en sont incapables, le parent qui n'a pas la résidence de l'enfant n'a pas un WE sur deux, il a les 1er, 3ème et éventuellement 5ème WE de chaque mois (donc les mois à 5 WE, il a ses enfants 2 WE de suite).
A noter, que 50% des enfants de couple séparée sont abandonnés par leur père dans les 2 ans suivant la séparation.
Lorsqu’un (ou une) juge décide à qui, du père ou de la mère, accorder la garde des enfants, après un divorce, il se trouve dans une situation bien pénible, presque insoluble. Pour le bien des enfants, il doit choisir le « meilleur » des deux parents. Mais qui peut être considéré comme un bon père, ou une bonne mère, quand les deux partis sont en conflit? Comment peut-on statuer sur la « bonté » d’une personne incapable de trouver l’harmonie avec son conjoint?
Le juge, coincé, se rabat donc sur une jurisprudence commode et prend pour acquis qu’une mère est une « bonne » maman. Quant au père, il doit démontrer qu’il est un « bon » papa. Comment peut-on prendre pour acquis qu’un père n’est pas un bon papa?
Ceci me fait penser au lieu commun qui veut que le prince charmant doive démontrer ses mérites par, entre autre, sa bravoure, alors que la princesse n’a qu’à être belle, et c’est tout. Sommes-nous aussi féministes que nous le prétendons?
Dans ce cliché qui décide de la raison et du tort dans la vie conjugale, rien ne tient compte de la grande complexité des rapports humains. Alors que l’on sait d’expérience que le « bon » et le « méchant » sont des catégories simplistes qui ne rendent pas compte de la réalité, comment se fait-il que les juges soient si enclins à « prendre parti »? Ne devraient-ils pas plutôt prendre pour acquis que les parents sont bon papa et maman, et ordonner la garde partagée automatique en cas de séparation? D’ailleurs, ce parti pris n’y est-il pas pour quelque chose dans le déclenchement des drames familiaux qui s’en suivent parfois? Dépressions, suicides, meurtres et autres écarts indésirables n’auraient-il pas davantage de chance d’être évités si le père n’était pas aussi injustement traité? Quelle est la responsabilité du juge et de tout le système judiciaire dans un tel cas?
C'est le juge qui prononce les modalités de la garde alternée.
oui c'est généralement la mère qui a la garde et le père un weekend sur 2 et vous vous partager les vacances scolaires!
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